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Le Retour de la Reine 「 Hans 」
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Ven 14 Juin - 10:31
Les talons de la Reine Elsa résonnaient sur les marches, devant le Château d’Arendelle. Devant son Château. Voilà quelques temps qu’elle s’était échappée de son Royaume, et qu’elle était allée se réfugier dans son Palais de Glace, construit à l’aide de ses Pouvoirs au sommet d’une des montagnes d’Arendelle. Elle y avait fait, là-bas, la rencontre d’une femme bien étrange, qui… Lui avait plus ou moins ouvert les yeux.

Le froid était partout dans ce Royaume, en ce moment. Recouvert de neige, les mers étaient partiellement glacées, de même que les vitres et les portes. Mais ça n’empêchait pas la Reine des Glaces de marcher, sans sentir le froid environnant. Une tenue pourtant bien légère : Une simple robe, qui avait désormais quelques teintes noires, au lieu d’être complètement bleue, comme c’était le cas il y a quelques heures.

Une lueur nouvelle était présente dans son regard. Une couleur jaune avant remplacé le bleu de ses yeux, trahissant sa nouvelle affiliation, proche des Ténèbres qui l’avaient consumée. La jeune femme blonde se sentait nouvellement puissante, et prête à tout pour accomplir ce qu’elle avait à faire : Se venger, et venger sa Soeur. Et pour ça, rien de mieux que d’éliminer celui qui était la cause de tous leurs soucis, le Prince Hans.

Cet homme, qu’elle avait interdit à Anna. Elle avait senti qu’il n’était pas un homme bien, à cette époque… Et elle ne s’était pas trompée. Aujourd’hui, elle n’a qu’une seule pensée : Le terrasser. Et pour ça, elle ferait n’importe quoi, même si elle doit se salir les mains… Une fois de plus.

Après avoir passé les portes du Château, différents gardes se retournèrent vers elle. La plupart d’entre eux écarquillaient les yeux, d’autres ne furent pas étonnés de son retour, et certains l’attendaient même avec impatience. Elle haussa un sourcil quand elle vit la manière dont les gardes la regardaient.

Elle les regardait tous, mais ne disait rien. Une aura un peu plus maléfique se dégageait d’elle. Les gardes la sentaient, et certains étaient simplement partis. Elsa leva les yeux au ciel, lâchant un long soupir. La Reine lança un regard noir à la plupart des gardes, un regard froid – sans mauvais jeu de mots. Ces derniers sentirent un frisson leur parcourir le dos, mais la blonde ne bougea pas d’un pouce.

« Laissez-moi passer. Je dois aller voir le Prince Hans. »

Cependant, personne ne bougeait. Elle semblait les effrayer. Elle soupira, avant de passer, en bousculant simplement la plupart des gardes.

« Je vous ai dis de bouger. »

Les gardes continuaient de la fixer, alors qu’elle marchait entre eux. Ils semblaient incapables de faire quoique ce soit, tétanisés et bloqués par la peur qu’elle s’attaque à l’un d’entre eux. Ils étaient également dans l’incompréhension… Comme s’ils savaient plus de choses qu’ils ne le montraient. Mais ils n’avaient pas vraiment envie de faire confiance à Elsa.

Cette dernière, s’était juste faufilée – si on peut appeler ça comme ça, elle avait juste avancé en dégageant tous les gardes de son passage – derrière eux, pour se diriger vers une salle où elle penserait trouver Hans. Elle ne pensait qu’à le retrouver, pour le moment.

Elle ne pensait qu’à se venger, qu’à venger sa sœur.

Qu’à venger Anna.
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Hans Westerguard
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Hans Westerguard
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Dim 23 Juin - 4:25
Le sorcier dépressif et le chaton qui pisse sur les meubles, soit. Mais la diva quasiment sociopathe au sens populaire du terme : je suis vraiment obligée de narrer ses péripéties vaines et grotesques ?

Nous sommes très exactement deux jours après le partage du royaume élaboré selon Ravnen et le prince Hans. Et la visite d’un sorcier qui avait bien caché le fait qu’il se gelait les c… mais dans l’immédiat, on s’en fiche totalement de cet intrus dans l’équation. Attendez il en a au moins ? Ok, ok, j’arrête mes divagations (vagations!) et je me remets à narrer les aventures DE CET ENF… DE C… du prince Hans sans plus tarder.

La lettre était arrivée. Probablement la pire chose qui pouvait survenir dans les plans de cet arriviste. Anna était encore en vie. On soutient toujours que s’il l’avait étouffée sous un coussin cela serait passé crème et il n’aurait actuellement aucun souci – à part la frangine – mais au moins, personne ne serait venu l’enquiquiner avec de futiles détails comme la survie de la princesse ; la police scientifique à cette époque et dans ce monde n’est pas encore d’actualité. Mais police efficace ou non, Anna était réellement vivante et elle allait revenir lui pougner salement la tronche. C’est ballot, hein ?
Sans rien dire au prince Hans, le reste des dignitaires et les gardes présents se sont occupés de « l’enfermer » dans une pièce le temps de statuer sur son sort. Ils n’ont absolument rien dit. En soi, ce n’était pas très compliqué : il allait se retrouver dans une cellule. D’ailleurs, le verdict était tombé et ils s’étaient tous mis d’accord dessus : le temps que la princesse revienne, il serait mis derrière les barreaux. Au frais. Aha. Le problème demeurait la reine Elsa ; bien que souveraine d’Arendelle et tout à fait légitime… que faire d’une sorcière, parce qu’au final elle le demeurait, qui avait gelé son royaume ? Des rapports terrifiants étaient survenus ces derniers jours sur l’état des campagnes. Certains étaient parvenus, grâce à l’entraide, à survivre voire à prospérer mais pensiez-vous réellement qu’il n’y aurait aucun réel dégât sur les récoltes à venir et les gens vivants dans des coins reculés ou dans la misère ? C’est vrai qu’on y pense jamais dans ce film mais c’est la triste réalité des choses.
Le capitaine de la garde du palais allait voir Hans pour lui dire ce qu’il en était : il est en état d’arrestation. Malheureusement, il n’en eut pas le temps alors qu’il était devant la porte. La reine légitime venait d’arriver et un de ses hommes venait le chercher. Ils étaient tous là prêts à l’empêcher de passer. Le capitaine alla voir directement. Oulà… oui, ils avaient raison. Il y a quelques heures encore, il aurait éventuellement accepté qu’on baisse les armes devant elle ; il y avait toujours une bonne explication à tout, n’est-ce pas ? Mais… quelque chose avait changé. Etait-ce bien… leur reine ? Cette aura, ce regard… Elle était terrifiante. Absolument terrifiante. Elle voulait voir le prince Hans et dans cet état… le traître avait au moins raison sur un point et il n’avait eu de cesse de le répéter : Elsa est une sorcière qui a gelé son royaume. Qu’allait-elle faire du prince ?
Personne ne bougea, pas même lui. Alors elle passa en bousculant la plupart de ses hommes. Tout le monde avait peur. Qui ne serait pas effrayé ?
En vrai, elle aurait pu passer des heures à le chercher dans le château mais ce crétin venait de sortir de la pièce où on l’avait laissé – quand je vous dis qu’on l’a « enfermé », c’était surtout « bah vous restez là s’il vous plaît ? » sans rien lui dire malgré ses protestations et ses demandes ; mais les gardes devant s’étaient précipités aider leurs camarades et il avait attendu, seul avant de se décider à bouger. Il n’aurait pas dû. Parce qu’il tomba nez-à-nez – en fait, à cinq mètres – avec son pire cauchemar.
Que commence le Mortal Kombat.
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Dim 23 Juin - 6:44
Arrivée depuis quelques minutes, la Reine Elsa avait été empêchée par les gardes de passer, alors qu’elle désirait voir le Prince Hans. Elle était là pour lui, et uniquement pour lui. Alors elle avait bousculé les différents gardes, qui semblaient tétanisés en la voyant approcher.

Elle était totalement calme. La blonde avait une respiration calme, posée. Elle fixait droit devant elle avec ses yeux perçants, jusqu’à apercevoir l’homme qu’elle était venue chercher.

En face d’elle, il était sorti d’une pièce, et il la regardait. Il était terrifié à sa vue, et elle, ça lui plaisait. Elle se retourna vers les gardes, qui continuaient de la fixer, tous terrifiés. Elsa leur faisait peur. Elle avait un léger sourire qui s’était dessiné sur son visage, alors qu’elle se retourna lentement vers le Prince Hans, qu’elle était alors venue chercher. Elle fit un pas vers lui.

A chacun de ses pas, l’air devenait de plus en plus glacial. Les quelques piques de glace qui sortaient des murs, qui s’étaient formés alors qu’elle avait plongé Arendelle dans un hiver éternel, devenaient progressivement noirs. Sa robe, qui n’avait jusque là que des teintes de noir, était presque désormais totalement noire. La colère d’Elsa, les Ténèbres avaient pris possession d’elle, et de ses émotions.

Elle fixait Hans, avant de le pointer du doigt.

« Prince Hans. » dit-elle simplement. « Je suis venue pour vous. » Elle marque une courte pause.

Les gardes autour continuent de la fixer. Son regard se fait de plus en plus noir. Ses yeux, jusqu’alors bleus, avaient maintenant pris une teinte dorée, marquant la présence de Ténèbres, qui avaient pris possession de son cœur.

« Je suis venue pour venger Anna. » dit-elle, en faisant un pas vers lui, laissant retomber son bras.

Elle serra le poing, une aura de glace l’entourant. Elle grogna, tout en s’approchant de lui. La colère grandissait, peu à peu. Une pique de glace se forma dans sa main, alors qu’elle la pointa vers Hans, touchant presque sa jambe.

« J’ai envie de te faire souffrir. »

Après avoir dit ça, elle enfonça lentement le pique de glace dans la jambe de Hans, le plus lentement possible. Un air fou se voyait dans ses yeux, et tous les gardes regardaient ça, ébahis. Ils ne savaient plus où se mettre, ils étaient perdus. Elle soupira, avant de se retourner vers eux.

« Je suis votre Reine. N’intervenez pas, et disparaissez. » dit-elle, simplement. « Laissez-moi seule avec Hans. Avec ce traître. » Elle tourna à nouveau la tête vers lui.

Elle avait envie de le faire souffrir, comme lui l’avait faite souffrir en dévoilant à tous ses pouvoirs, et en essayant de la tuer. Comme lui l’avait faite souffrir en laissant Anna mourir, et en prenant le Trône, en se faisant passer pour le Héros de la situation.

Et. Elle allait le faire souffrir.
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Hans Westerguard
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Dim 23 Juin - 15:10
Normalement, on devrait vous dire qu’il est en train de se pisser dessus et que de grosses gouttes de sueur commençait à couler le long de son front. Sauf que ce n’est pas le cas ; c’est plutôt celui du capitaine de la garde qui tentait de garder contenance au vu de la situation. Et vu que ce PNJ va finir par avoir une récurrence plus ou moins importante, on va lui donner une vie.
Voici donc Albin Strand qui n’est pas albinos et qui ne vit pas en Albinaisie, marié et père d’un petit Walter de trois ans. Un grand blond mais pas avec une chaussure noire mais deux, plutôt costaud et dont le visage est bien marqué par les quelques batailles auxquelles il a pu participer dans sa jeunesse ; que ce soit le service militaire, une guerre quelconque avec un royaume voisin ou celle avec le tavernier il y a deux mois.
Et le capitaine Strand avait peur. Très peur. Pas vraiment de se faire éventuellement tuer par la reine s’il n’obéissait pas mais juste de ce qu’elle était capable de faire. Oui, Hans était une ordure mais il y avait des limites, non ?
Le prince Hans dissimulait sa crainte. Il avait beau ne pas ressentir grand-chose, il savait quand les choses tournaient au vinaigre. Ou plutôt au OH BORDEL Y A UN PIC DE GLACE DANS SA JAMBE SA MERE LA… ah oui, on avait dit pas les mamans.
Les gardes ne savaient pas quoi faire. Elle était leur reine mais aussi une sorcière, non ?
De son côté, le prince n’en menait pas large, il avait beau essayer de reculer, le pic s’enfonçait doucement mais allègrement dans sa jambe, le faisait grimacer de douleur. Les Ténèbres étaient en elle. Hans ne savait pas vraiment ce que c’était mais cela… eh bien cela se voyait. A dire vrai, le noir, niveau code couleur, y a pas plus flagrant. Que dire à cette cinglée pour être épargné ? C’est ce moment où dans un jeu de rôle où fait un jet de Charisme.
Il jeta un œil du côté des gardes et du capitaine qui reculaient lentement mais sûrement. Non, ils n’étaient pas lâches, ils étaient raisonnables. Parfois, il fallait aussi avoir le courage d’être lâche. Juste le temps d’aller chercher un peu plus de monde. Et puis, le capitaine Strand se disait qu’elle n’allait tout de même pas le tuer… n’est-ce pas ?
Hans recula un bon coup, faisant sortir le pic de sa jambe. Il grimaça de douleur.


- Vous êtes sûre de vouloir faire cela ? Je veux dire… vous faites peur à tout le monde… Regardez-vous. Evidemment, cela saignait. Allez-y, faites-moi souffrir, ce n’est pas un problème. J’ai hâte de savoir comment le peuple va réagir. Au final, dans un cas comme dans l’autre, elle serait dans la m… ET BORDEL CETTE C… A TOUCHE LA VEINE !... HANS ! Je sais que tu veux faire bonne figure mais arrête de sourire, tu douilles là !
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Borealis
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Dim 23 Juin - 17:30
Elle n’est pas là.

Nous sommes allés au château, et personne n’y était, mis à part ce démon de neige qui nous avaient lancé, Kristoff et moi, en bas de la montagne. Ses seules paroles, gargouillées au-travers de sa bouche enneigée, n’avaient rien de bon. Une femme était venue, et Elsa voulait se venger. Elle croyait que j’étais morte – ce qui explique le câlin de son invention de neige et ses larmes de glace.

À ces nouvelles tout bonnement effrayantes, Terra et moi nous sommes précipités vers le château. La lettre devait déjà y être – mais cela n’empêcherait certainement pas l’influence de la femme qui était venue parler à Elsa.

Les minutes sont passées aussi vite que les flocons contre mon visage. Le château et le village arrivent finalement à notre vue.

« Nous y sommes. »

Je me laisse glisser en-dehors du cheval mécanique de Terra – retombant mollement dans la neige à côté du palais. Je ne prends qu’à peine le temps de me secouer, d’enlever la neige des épais manteaux de fourrure qui ont été ajoutés à ma robe.

M’aventurant le plus rapidement possible dans la cour du château, je fais mon chemin vers les portes, déterminée.

Je ne sais pas ce qui s’y passe. Les gardes me regardent tous d’un air surpris, murmurent mon nom. Certains tentent de m’empêcher de rentrer, mais ne me disent pas pourquoi. Je les pousse, je continue mon chemin.

« ELSA! »

Je cours, je ne prends qu’à peine le temps d’accrocher ma robe avec mes grosses mitaines et je passe à plusieurs fois très près de m’écraser de tout mon long contre le sol de marbre du château. Mais je continue – j’ai froid, mais j’ai surtout peur.

« Poussez-vous! »

Je pousse les gardes du peu de forces que j’ai, me retenant même sur certains pour ne pas tromber – je la vois, là, les yeux jaunis par je ne sais quel enchantement – un pic glacial et ensanglanté à la main, une blessure sur la jambe de mon bourreau. Le froid me prend aux tripes et je continue de courir, malgré les gardes qui me retiennent – je me débat de leur emprise et me fous de leurs avertissements.

Mes yeux sont fixés sur la scène alors que je m’arrête, reprenant mon souffle, une buée glaciale s’échappant de mes fines lèvres hypothermiques.

« Je t’en prie, arrête. »

Un pas. Je lève ma main pour la toucher, même si encore un mètre et demi nous sépare. Tremblante, je vacille alors que je fais le deuxième pas, qui me mène aux cinq autres qui me permettent d’effacer la distance entre Elsa et moi.

Et je l’enlace. Je l’enlace de toutes mes forces – toutes celles qui me restent. Je ferme les yeux, les larmes coulent et se givrent contre mes joues.

« Arrête. Je suis là. Je suis là, c’est fini, Elsa, je t’en prie. Je t’aime. »

Je ne laisserai personne lui faire du mal.
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Mar 25 Juin - 9:37
La haine dans les yeux d’Elsa ne se calmeraient certainement pour rien au monde. Elle avait envie de faire souffrir le Prince qui était face à elle, et elle ne se gênerait pas pour le faire. Elle se voyait déjà, en train de le torturer pour qu’il subisse les mêmes souffrances qu’elle a subies. Au moment où il fit un bond pour s’éloigner d’elle, elle haussa un sourcil. Le pique ne disparaissait pas, mais elle souriait en coin.

« Oh, pardon, je t’ai fais mal ? Oublie. Je ne m’excuserai pas devant une ordure telle que toi. » Elle le fixait, droit dans les yeux. La rage et la haine étaient certainement les plus visibles dans son regard désormais teinté de doré.

Les phrases de Hans parvinrent enfin à ses oreilles, mais… Elle n’y accordait certainement pas beaucoup d’importance. Elle l’écoutait parler de son peuple, de ses gardes. Elle lança tout de même un rapide regard vers les gardes qui étaient derrière elle. Ces derniers étaient terrorisés. Même et surtout ce pauvre capitaine de la Garde, Albin Strand.

Mais… Elsa n’y accordait pas beaucoup d’importance. Cette dernière retourna son regard vers Hans, regardant vers sa jambe. Elle finit par relever les yeux, et par le regarder droit dans les yeux. Ce n’était pas comme si elle allait s’arrêter là.

« Hans. Tu n’es pas en position de négocier, ni même en position de me menacer. Même si… » Elle marqua une pause, un sourire un peu plus carnassier se dessinant sur son regard. « Rien de pire que ce que je t’ai déjà réservé ne pourrait t’attendre. »

Elle s’arrêta, et fit un pas en avant, prête à en découdre avec Hans. Prête à se débarrasser de lui. Prête à… Le tuer.

Mais l’agitation parmi les gardes finit par la déranger. Elle se retourna alors vers eux, non sans lâcher un « Mais qu’est-ce qui se passe ?! » plus ou moins violemment. Puis…

Elle l’entendit. Elle. Elle était là. Anna. Anna était là. Elle sentit un frisson parcourir tout son corps. Le pique de glace disparaissait lentement de sa main, alors qu’elle restait immobile. La Reine ne savait pas du tout comment réagir. Elle ne pouvait rien faire. Son cœur… Il lui dictait de courir, d’aller vers Anna. Mais elle en était incapable. Elle en était tout bonnement incapable. Pas après avoir fait ce qu’elle venait de faire.

Elle la fixait, en écarquillant les yeux. Elle la regardait passer les gardes, alors que des larmes se mirent à couler le long de ses joues. Elle fit un pas en avant, respirant de plus en plus fort. Les larmes glissaient jusqu’à tomber sur le sol, alors qu’elle fit un autre pas en avant. Elle avançait, lentement mais sûrement… Vers sa sœur.

Elle s’avance encore un peu. Vas-y, Elsa. Fais le ! Elle la regarde.


« Anna… » Les larmes coulent de plus en plus sur ses joues. De plus en plus rapidement. « Tu es… »

Elle s’avance, et frissonne encore plus quand Anna se jette dans ses bras. Elle est là, devant elle. Elle la serre fort dans ses bras, sentant son cœur se réchauffer, lentement mais sûrement. Les larmes continuent de couler alors qu’elle serre sa sœur fort contre elle.

« Tu es en vie, Anna… » Elle laisse couler ses larmes, ne prenant même pas la peine de les sécher.

Elle se sent… Bien mieux. Elle garde sa sœur contre elle, quelques instants. Elle ne répond que par un simple…

« Je t’aime aussi, Anna. » Elle relève la tête face à elle, la regardant droit dans les yeux.

« Je suis… Tellement désolée. Pour tout ce que j’ai fais. Pour tout ce qui s’est passé. Je n’ai jamais voulu te faire de mal. J’avais juste… Peur. Je suis sincèrement désolée. »

Elle ne pouvait pas s’arrêter de pleurer. Elle se sentait comme si elle allait exploser… Elle était tellement heureuse qu’Anna n’ait rien. Elle avait presque complètement oublié Hans, qui était en train de pisser le sang derrière elle. Mais elle n’en avait rien à foutre.

Elle avait retrouvé sa sœur. Et rien n’importait plus que ça.
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Hans Westerguard
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Mer 26 Juin - 17:22
Ooh comme c’est mignon ! Anna vient d’arriver, faisant redescendre la tension palpable dans cette atmosphère un peu trop glaciale. Le capitaine Strand était heureux. Moins de problèmes, il l’espérait en tous cas, et moins de dilemmes à avoir. Il n’aurait pas à gérer le cas de la reine pétant son câble, juste le prince Hans et Ravnen qu’il fallait arrêter. Bon, à première vue, le prince était dans le couloir à maintenir le flot de sang qui coulait de sa jambe et Ravnen devait être dans la pièce où on les avait enfermés tous les deux. De son côté, Hans n’en menait pas large. Abasourdi par ce qui peut être considéré de son point comme étant un jumpscare, il recula et chut de manière peu délicate sur le sol, pile devant la porte où son futur chancelier pouvait le voir légèrement blessé.
Le capitaine regarda ses hommes, la princesse et la reine puis les deux traîtres ; avec quelques soldats, il allait procéder à leur arrestation.
Prenant appui sur Ravnen parce qu’il n’avait pas vraiment le choix, Hans s’en remettait aux connaissances de son allié pour qu’ils puissent sortir libres et vivants du château. Et m…
Il était temps de se casser de là, comme on dit dans le jargon.
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Ravnen
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Sam 29 Juin - 5:05
Enfermé ?! Anna est vivante !? Ravnen n'en revenait pas. Les gardes étaient venus l'arrêter pour « Trahison » ! Tous ses plans, ses rêves de pouvoirs réduit à néant à cause d'une sale petite sotte ! Le regard des autres nobles alors qu'on l'emmenait, il ne l'oubliera jamais. Ses personnes qui n'avaient pas eu à se battre comme lui pour obtenir leurs rangs, des arrogants, des idiots ! Il les fera tuer ! En tant que futur chancelier, il fera exécuter tous les imbéciles de la cour ! Il laissera Hans tuer Anna. Et l'étranger tuer Elsa. Ravnen est encore dans le déni de la situation. Il ne peut pas avoir perdu, pas vrai... ? Pas après tant d'années de sacrifices, pas après avoir perdu ses parents, son frère.... Trop d'êtres chers condamnés pour qu'il échoue ainsi ! À cause de cette princesse naïve, bon sang ! Malheureusement, Elsa est arrivée au château. Et elle s'en prend au Prince Hans.

La zizanie qui suit lui permet de prendre par surprise les deux gardes en les assommant à l'aide d'un épais grimoire. Ceci étant fait, il ouvre discrètement la porte, pour voir.... Son allié avec sa jambe qui saignait... ? Il reprend vite ses moyens et aide Hans à prendre appui sur son corps, lançant un regard vers les gardes qui viennent les arrêter. Fort, heureusement, Ravnen connaît cet endroit comme sa poche. Il déplace légèrement un tableau de place, révélant un passage secret. Oui, c'est cliché. Oui, le narrateur n'a plus d'idées. Bref, nos deux conspirateurs et traîtres s'engouffrent dans le passage qui se referme derrière eux. Avançant rapidement, Rav se permet de regarder plus en détail la blessure du prince. Déchirant un morceau de son vêtement, il en fait un garrot pour éviter que Hans ne meure dans ses bras.
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Terra
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Terra
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Sam 29 Juin - 5:30
Vous y êtes.

Arendelle, royaume d'un blanc immaculé, immensité d'une pureté froide, bordait d'un espace marin sans limite. Vous survolez les étendues de neige. Si tu es subjugué par la beauté glaciale de l'endroit, tu peux sentir l'épouvante grandir dans le cœur lumineux d'Anna. Son inquiétude est épaisse à souhait, si bien que même avec ton armure supposée te protéger des ténèbres, tu te sens étouffer.

C'est une fois pieds à terre, bottes prises par la neige, que les choses sérieuses commencent. Sans attendre, tu fais apparaître ta keyblade et talonnes la princesse. Elle galope, même avec son cœur fragile, elle cavale vers le château. Toi, tu ne fais que suivre, prêt à la protéger contre toute menace. Si Hans t’inquiète autant qu'Anna, tu es également très méfiant de cette météo vicieuse et surtout changeante. La neige tombe de plus en plus drue et le vent la rabat violemment contre votre dos. Il vous pousse à vous presser vers l'avant, manque de vous faire tomber, peu habitués à tant de rigueur. Si tu avais un corps, sans doute que ton armure n'aurait pas su te protéger de ce froid mordant. Si tu avais un corps, les fines particules chassées par la bise auraient pénétré les interstices de ta cuirasse. Tu aurais eu l'impression de marcher nu au milieu d'une tempête.

Vous y êtes.

Le château, resplendissante architecture, aussi impressionnant que le château de Corona vous fais face et vous y pénétrer avec la hâte au cœur. Tu ne sais pas vraiment où Anna trouve son énergie, mais elle ne ralenti pas, pas une seule fois. Un cœur brave prêt à transcender l'impossible pour sauver sa sœur. Un sentiment pure que tu ne peux que comprendre. L'amour, plus fort que le froid, plus fort que les ténèbres, une lumière chaleureuse qu'on ne voit jamais venir mais qui nous guide.

À sa suite, tu accompagnes Anna jusqu'à à la reine, jusqu'à Elsa. Réunies, elles s'enlacent tendrement, mais tu n'as pas le temps pour t'en réjouir, ton regard se retourne vers qui tu crois être le responsable de tout ce bordel. Hans. Keyblade en mains, tu le menaces lui et ses compères. Ils n'ont pas l'air de vouloir rester, et sans même que tu es à te montrer agressif, les gardes du Royaume se lancent à leur poursuite. Si l'envie te prend de suivre le mouvement et d’arrêter toi-même ces usurpateurs, tu préfères ( pour l'instant) assurer la protection d'Anna... Car en toute honnêteté... les yeux dorés d'Elsa ne te mettent pas particulièrement en confiance.

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Borealis
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Borealis
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Lun 22 Juil - 14:07
Je ne sais pas ce qui s’est passé. Tout ce que je sais, c’est qu’elle est là. Elle est là, je l’ai retrouvée. Ma sœur, la seule famille qui me reste.

Je ne laisserai rien lui arriver. Je ne peux pas. Je ne veux pas la voir repartir.

Les larmes coulent sur mes joues givrées; je refuse de bouger, de la laisser partir, de laisser quiconque me séparer d’elle à nouveau.

Les bras de ma sœur m’enveloppent; une chaleur nouvelle m’envahit, une brise chaude en plein hiver. La chaleur revient, le froid s’enfuit. Je sens un vent contre mes cheveux, une drôle de magie effaçant le givre, leur redonnant leur couleur.

Elle me croyait morte. Elle a cru que j’étais partie – et tout est ma faute. Je ne fais que hocher la tête – je suis bien là; et je ne partirai plus.

Elle me dit qu’elle m’aime, et je relève aussi la tête pour la regarder, esquissant un faible, très faible sourire dans la grimace douloureuse qui teint mon visage. Je suis encore si faible – j’en tremble, même si je fais tout pour me garder debout.

« Non, Elsa. C’est ma faute. C’est moi qui suis allée trop loin, c’est ma faute si… »


C’est ma faute si j’ai fait confiance à un homme que je venais de rencontrer. C’est ma faute si je suis venue te voir et que je ne t’ai pas écoutée. C’est ma faute si tu es partie – j’aurais dû mieux te comprendre, j’aurais dû voir les signes.

Un frisson me prend et mes genoux ne supportent plus mon poids. Je me sens renverser – mais je prends appui sur elle.

« Tout va bien, maintenant… c’est fini. »
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