Tifa a si peur de ne pas bien faire – si peur de ne pas lui plaire. Pourtant, Bolga ne voit pas comment elle pourrait gâcher le moment. Déjà, tout est parfait. Elle a eu ce qu’elle voulait; lui faire plaisir. Et elle l’avait fait, à plusieurs reprises, même. D’après les mots de sa conquête, d’ailleurs, elle n’avait absolument pas raté son coup. Elle avait de quoi être fière. Et elle l’est. Absolument.

Heureusement, ses paroles ont don de calmer Tifa, qui referme sa bouche doucement au moment où elle prononce ses derniers mots, en hochant la tête et embrassant sa main à son tour. Elle a, en effet, une force beaucoup plus élevée qu’à la moyenne – les nanomachines s’occupant de rafistoler son épaule après le passage de ses ongles le savaient bien – mais Tifa ignore encore bien des choses au sujet de la cyborg – dont ce simple fait.

Elle n’a pas besoin de le savoir. Pas pour l’instant.

Bolga laisse ses propres inquiétudes s’évanouir alors qu’elle concentre toute son attention sur le moment présent – sur la belle aux cheveux de jais la dominant de son poids-plume, de la sensation de ses lèvres et de ses dents contre son cou – ses propres frissons faisant des vagues sur sa peau – sur sa main qui glisse doucement contre son corps. Une courte exclamation soupirée lorsque Tifa atteint finalement sa cible, que ses doigts délicats dessinent des spirales imaginaires contre elle, au même moment où ses lèvres caressent sa mâchoire, s’aventurant jusqu’à son oreille. Ses dents glissent contre son lobe d’oreille et elle ressent la sensation comme une vague d’eau fraiche sur son corps emplit de délicieux frissons.

Elle a été très patiente. Hmm. Elle frémit sous les paroles de Tifa, un sourire emplissant son visage – elle est satisfaite, déjà, alors le reste ne peut que bien se dérouler. Et sa belle se redresse, l’embrassant fiévreusement. Elle lui rend la pareille, en de longues expirations de ses narines, ses mains contre sa hanche et sur son épaule resserrant doucement leur poigne alors qu’elle s’empare de son menton et lève sa tête – court grognement, suivi d’une exclamation claire – pour lécher ses taches de rousseur, sa peau frissonnante – et l’embrasser.

Et elle pense – elle pense sérieusement – qu’elle est amoureuse.

C’est tôt, c’est si tôt, mais même au moment où elle l’a vue, la première fois, quelque chose lui a susurré à l’oreille. Et alors que Tifa la prend, comme ça, avec toute la passion du monde, avec toute la tendresse d’une première expérience, elle ne peut s’empêcher de laisser grandir cette flamme qui s’immisce en elle et qui l’habite toute entière. Son simple souffle sur son cou la fait chavirer, et ses doigts – Dieu, ses doigts – jouent d’elle comme une harpiste jouerait de son instrument – avec passion, avec délicatesse, pinçant les cordes au bon endroit pour émettre le son parfait.

Et elle chante, Bolga. Elle chante pour elle.

Ses soupires, ses gémissements, ses plaintes de plaisir, tout ça était si satisfaisant à entendre, que ce soit elle qui lui faisait sentir comme ça. Est-ce que ça avait été la même chose pour Bolga ? Sûrement, à voir son visage, plus tôt. Et sa peau est si douce… Elle pourrait passer des heures à la mitrailler de baisers, pour que ses lèvres aillent toucher chacune de ses tâches de rousseur. Sentir ses frissons contre ses lèvres, sa poitrine qui monte et descend rapidement au rythme rapide de sa respiration, c’était une sensation unique, quelque chose que Tifa n’aurait jamais vraiment pensé essayer. En tout cas, pas avant un bon moment. De nouveaux frissons d’extase lui passe dans l’échine, à entendre les sons qui sortent de ses lèvres.

La jeune femme continue de faire plaisir à sa belle, la regardant encore, avec un sourire aux lèvres, avant de retourner lui attaquer le cou. Sa main libre se glisse sous Bolga, jusqu’à ce qu’elle atteigne sa chevelure qu’elle agrippe fermement pour la forcer à tirer la tête vers le haut. Ça lui donnait plus de surface à mordiller, à lécher, à embrasser. Elle faisait attention, bien sûr, de ne pas lui faire mal. C’était la dernière chose que la jeune femme voulait. Cette fois, c’était elle qui lui appartenait, comme Tifa lui avait appartenu plus tôt. La belle aux cheveux de nuit frôlait ses lèvres sur la peau de Bolga, relâchant une soupire chaud dans son cou.

« Tu es à moi… »

Et elle plante ses dents dans son cou avant d’embrasser tendrement sa clavicule et son épaule. La jeune femme avait le cœur qui battait fort, trouvant cette situation terriblement excitante. Posséder quelqu’un, utiliser sa force pour l’obliger à se tenir d’une certaine façon…. Elle qui était assez timide et qui manquait de confiance en elle, ici, en ce moment, tout ça était disparue. Comme si, en plein cœur de cette nouvelle expérience qu’elle découvrait, la belle brune avait retrouvé une certaine estime. Il n’y avait que Tifa et Bolga, deux jeunes femmes consentantes qui s’étaient chacune donnée à l’autre de leur plein gré. Et il n’y avait rien de plus important, pour elle.

Tifa relâche la chevelure de la rouquine pour pouvoir descendre un peu plus bas sur le corps de cette dernière, donnant plein de baisers au passage sur sa peau tachetée. Elle s’arrête une fois le visage devant ses seins, de beaux seins qu’elle n’hésite pas à recouvrir d’amour, doucement. Sa main vient enrober son sein pour qu’elle puisse mieux l’embrasser, qu’elle puisse mieux mordre son mamelon qui quémandait de l’attention, lui aussi. La barmaid ferme les yeux pour mieux se concentrer sur sa tâche, autant avec ses lèvres, dents et langue qu’avec ses doigts.

Tout ce qu’elle espère, c’est que sa princesse de l’espace reste avec elle, une fois tout ça terminé.

Elle ne voit plus clair – ses yeux entrouverts ne regardent plus, se ferment sans son consentement, entre les chocs parcourant son corps et le souffle de Tifa sur sa peau nue. Elle se laisse aller, et continue d’embrasser cette idée qui prend racine dans son cœur. Pense-t-elle encore rationnellement? Elle le croit ; elle le croit bien, malgré tout.

Les doigts de Tifa se montrent inlassables, et accélèrent le tempo dans un crescendo envahissant, enivrant, alors qu’elle agrippe sa chevelure, la forçant à lever la tête pour lui donner un meilleur angle d’attaque. Bolga se laisse ainsi manipuler, y prend même plaisir – une agréable décharge se répercutant dans tout son corps.

« Oui… Je suis à toi, Tifa, je – »

Courte plainte grognée alors qu’elle lui mord le cou, son corps s’arquant de plaisir alors qu’elle agrippe ses jambes des siennes – un moyen de se tenir, de la tenir, de ne pas voler trop haut. La main de Tifa se délaisse de sa crinière de flamme, s’intéressant à son torse, puis ses seins, qu’elle mitraille de baisers. Ses lèvres sur ceux-ci envoient contre son cœur des chocs délicieux, si délicieux.

Et elle sent venir la vague, cette vague qui l’engouffre toute entière, qui lui retire son souffle, souffle qu’elle ne peut retenir, qui s’échappe de ses lèvres en un cri étouffé alors que son corps en entier tremble, que ses mains s’agrippent à elle, à elle et ses cheveux, à elle et son corps contre le sien, elle, elle toute entière.

Bolga se laisse emporter, les secondes ne terminent plus, elles s’allongent alors que son souffle se perd entre ses gémissements.

Les réactions de Bolga surprirent presque Tifa qui s’attendait à quelque chose sans vraiment savoir quoi. Oui, elle venait de le vivre aussi, mais c’était autre chose que de le voir. La jeune femme relâche doucement sa fleur alors que ses spasmes ralentissaient, retirant sa main et euh… Elle ne fait que l’essuyer subtilement sur un coin de ses draps. Elle les laverait demain, de toute façon.

Tifa remonte vers elle, lentement, à quatre pattes, allant s’installer aux cotés de la belle rousse qui tentait encore de reprendre ses esprits. Elle était tellement mignonne…. Tellement belle. La belle brune pose une main sur l’épaule de Bolga, frottant celle-ci doucement avec son pouce en lui souriant. Elle attendait, patiemment, que sa partenaire se calme avant de dire quoi que ce soit.

Elle se rapproche un peu plus pour poser son front contre son épaule, alors que sa main glisse sur son ventre qui monte et descend doucement.

« Merci… »

C’est tout ce qu’elle dit alors que l’anxiété refait lentement surface. Est-ce qu’elle allait s’en aller, maintenant ? Faire ce qu’elle avait à faire et la laisser, toute seule ? Honnêtement, si c’est ce qu’elle voulait, Tifa ne pourrait rien y faire. Elle n’allait pas la forcer, mais… De tout son cœur, la belle brune souhaitait que Bolga reste avec elle, qu’elle dorme dans son lit pour imprégner son parfum dans les draps, pour la rassurer. Même avec ses chants, même avec la confiance qu’elle avait gagné un peu plus tôt, tout ça n’était que sur le moment. Pour l’instant elle se demandait si elle l’avait satisfaite et le stress la grugeait.

Mais elle ne bouge pas et ne dit rien, ne faisant que frotter son ventre musclé doucement avec son pouce. Elle donne un petit baiser, timide, sur l’épaule tacheté de la belle rouquine.

Un petit rire sort de ses lèvres alors qu’elle ferme les yeux avec un sourire.

« Merci d’avoir été si patiente. De m’avoir guidée au travers de tout ça et de m’avoir rassurée à chaque fois. »

Elle est tellement heureuse, là, contre Bolga, appréciant cette main qui flatte ses cheveux et son crane. Ça fait tellement du bien… Une autre sorte de bien qu’elle avait ressentie au courant de la soirée. Ça lui rappelait quand elle était plus jeune et que son père lui jouait dans les cheveux…. Ça faisait un moment, ça aussi.

La voix de la rouquine retentit dans la chambre, et un autre sourire s’étire sur les lèvres rosées de la belle brune. Rester comme ça, pendant des heures… Oui, c’est exactement ce qu’elle voulait. C’est tout ce qu’elle désirait, à présent. Tifa hoche la tête, doucement, le visage toujours contre la peau douce de Bolga, alors qu’elle frotte son nez sur elle et que son poing se ferme, légèrement.

« Moi aussi. Ne me laisse pas toute seule.»

Sa voix est douce et basse, avec une touche d’inquiétude. Par contre, là… La température de son corps avait définitivement redescendue. Nue, comme ça sur le dessus du lit, Tifa commençait à avoir froid. Elle se mettait même à trembler un peu. La jeune femme n’était pas habituée à dormir toute nue. Elle avait tout le temps un pyjama, alors…

« Je vais juste… »

Ça lui prit toute sa force mentale pour être capable de s’arracher aux bras de Bolga. C’que ce fut difficile, mais c’était pour être plus confortable plus longtemps. La jeune femme fit quelques pas pour franchir la distance jusqu’à son meuble, y ouvrant un des tiroirs pour prendre un pantalon de pyjama rose, parsemé de petits dessins de Chocobos tout mignons. Elle prit aussi un débardeur noir, qu’elle utilisait surtout comme haut de pyjama. La jeune femme en profita pour fermer la musique, ainsi que la porte qui était restée ouverte tout ce temps, puis, finalement, la lumière, avant de retourner vers son lit. La seule lumière qui la guidait était les lumières de la ville qui pénétraient à peine à travers les rideaux qui couvraient ses fenêtres. Tifa se frottait les bras, grelotant jusqu’au lit ou elle se réfugia sous les couvertures en retournant le plus près de Bolga qu’elle le pouvait, se recroquevillant en petite boule, contre elle.

Elle n’avait pas du tout bougé, depuis qu’elle était sortie du lit, non ? Est-ce qu’elle s’était endormie ? Ça serait dommage, mais la barmaid pouvait comprendre, c’était tout qu’une expérience, faire l’am…. Faire l’amour. Est-ce que c’était ce qu’elles avaient fait ?

…

La jeune femme laisse un petit ‘’Brrrrrr…’’ sortir de ses lèvres, cherchant la chaleur corporelle de sa belle rousse. Si elle ne répondait pas à ça, Tifa allait assumer qu’elle s’était endormie et elle en profiterait pour l’utiliser comme peluche. Sa belle peluche aux taches de rousseurs, plus mignonne que toutes les autres peluches qu’elle aurait pu avoir.

Tifa la remercie. Et elle, elle sourit, embrassant à nouveau sa chevelure. De rien. Ce fut un plaisir.

Mais ses pensées virevoltent, un moment, des mots qui ne veulent rien dire, des bribes floues, incertaines. Elle aurait cru entendre une voix, une voix qui se transforme en la sienne. Ne me laisse pas toute seule, dit-elle.

Elle n’a pas l’intention de partir. Et elle le lui montre en serrant sa tête de nouveau sur son épaule, en murmurant des syllabes qui ne sont pas des mots. Elle n’a pas le temps de lui dire autre chose, Tifa parle, de nouveau, phrase sans fin alors qu’elle se lève, tout doucement.

« Hmm. »

Elle laisse sa main glisser sur son bras alors que Tifa se dérobe d’elle, se relevant de son lit. Bolga la regarde marcher, contemple son dos musclé, ses épaules, puis son adorable pyjama, qu’elle enfile rapidement. Froid? Oui – peut-être. Bolga prend le temps, alors que Tifa est debout, de se redresser un peu, de défaire le lit afin d’avoir accès aux couvertures sur lesquelles elles s’étaient écroulées, quelques dizaines de minutes plus tôt. Elle ne veut pas que Tifa ait froid. Le froid, elle, elle ne le ressent qu’à peine, pas plus qu’un indicateur de température au fond de sa pensée qui lui indique. Ça, et …


.̶̝̲̬͝ ̷̗̝͔̰͝.̷̪̹̞̗̲̭̱̞͐̀̔̒̈͘͘͝͝-̷̗̯͍̋̉́̉̂̓̚͝.̵̨̛̯̲̩̜̖̊͌̔͗͐.̸͈̝̭̳̰̋̃́̃͒̽̿͑̆ ̵̧̦̭̲͎̫͖̮̹̠̏̄͐̊͊̕͠-̸̧̦͔͔̗̞͙̤̰̺͒̐͗̃̅̒̉̉͋̃͆͊̚͠.̷̧̢̫͔̪̙͕̬͖̣̠̪̮̂̋̒̉̓̈̆̇̂͂͘͘͜͠ͅ-̶̯̖̭͚̤̦̲̭͒̏̒̃̐̾͌͋́͐̋̈́͆͝͝-̶̺͚̤̱͕͕͓̉̀͑̈̌̈̾͋͗̀̿͊̀͜ͅ ̸̨̡̹̟̞̩̗̳̺̀̓̄̾͛̒͛͜͝.̷̭̯̭͓̙̪̺͈̥̘̲̤͕͒̉̾̈́̎̌̓.̴̦̮͈̰͈͇̔̓̔̏̐̓͝.̶̡͖̺̖̖̹̣̅̈́̒͜͝ ̴̡̧̤̻̹̟͕̭̩͍̭̥̠͛̈́̑̍̋̌͜͝͝.̴͓̯͓̇̄̓.̵̢̢̥͎̯̪͉̙̮̲͉͇̊̈͛̓͘͠͠.̵̲͇̏̾̒͠͝ ̸̢̘͖̦͎̞͈̻̭̱̬̟̽̃̉͝.̴̧̣̼̺̳̜̹̺̠̺̘̪̮͔̃̉͐̆̚͠.̸̳͕̅͐̍ ̶̨̛͉̣̝̩́̽̒͌͐̽̽̉͂̀̓̃̚.̵̻͓͙̲̠͉̮̩̯̈́-̷̼͈͕̫̆̐̈́͐͋́͊̽͋̀̚͜ ̸̡̱͚͓̝͇̀͒͒̚.̸̠͎̐̐̀̏̍̃͂͐͋̾̕̕͝͝-̴̡̨̫͈͔͎̫͙̥̻̙̬͖̼̄͌͊̐̈́̈́.̸̮̹̝̟͓̪̳̺̓̀̿͑͂̽̓͋͠-̵̢̞̥̰̘̩͓̺̠̠̤̄͆̅̉͘͘.̸̘̳̯̥̮̈́̓̓̍̄-̵̨͚̼̙̫͔̠̘̞̩̺̪̖̗͌̉͆́̈́͋̋̑

Elle se frotte l’œil droit, étirant son bras gauche alors que Tifa ferme la musique et éteint la lumière, revenant se blottir contre elle. Bolga fredonne doucement, enveloppant Tifa de son bras, la serrant contre elle. Elle se sent mieux, presque aussitôt, le visage dans sa nuque, son corps contre le sien, ses jambes s’entremêlant avec les siennes.

Dans un sentiment presque trop familier.

Un sentiment qu’elle connait sans connaitre. Un fantôme rencontrant une réalité. Une toute autre réalité.

Elle embrasse doucement son épaule avant de creuser son nez contre sa gorge.

« Je ne te laisserai plus seule. »

Plus jamais.

Et son bras l’entoure, faisant sourire la brunette qui, heureuse, se blottit autant qu’elle le peut contre sa conquête. Elle donne un baiser sur son bras, posant sa main sur la sienne. Elle lève aussi sa tête, quelques secondes pour que Bolga puisse passer son bras sous son cou, enveloppant la brunette dans l’odeur de sa belle une fois de plus. Et plus les secondes passent, plus la température du corps de Tifa se normalise, redevient plus agréable.

‘’Je ne te laisserai plus seule’’. Sa phrase la rend un peu confuse, comme si elle l’avait déjà fait par le passé, mais elle n’en dit rien, ne faisant qu’étirer son bras pour que sa main rejoigne la sienne, entremêlant ses doigts avec les siens. Et elle se dit que… Tout va bien. Tout peut rester comme ça, pour toujours. Peut-être qu’au final, elle n’aurait plus à courir après Cloud. En tout cas, pour d’autres raisons… Même si…

Non, ne pas y penser, le moins elle y pensait, pour l’instant, le mieux c’était.

Tifa fait un petit rire, timide, souriant face à l’ironie de la situation dans laquelle elles étaient en ce moment.

« Et dire que je m’attendais simplement à ce qu’on discute un peu avant de se souhaiter une bonne nuit… »

Si elles avaient voulu apprendre à se connaître, en tout cas, c’était mission accomplie. N’y avait-il rien de plus intime que ce qu’elles venaient de faire ? Surtout pour une première fois. Bolga restait, tout de même, une presque-parfaite étrangère pour Tifa. Peut-être que demain, elles parleraient plus d’elles. Ou bien ça se ferait, naturellement, au courant de leur relation qui commençait de manière assez intense ? Elle dépose un baiser sur le bras de la rouquine, les joues rougissantes légèrement, même si Bolga ne pouvait les voir.

« J’ai beaucoup aimé. »

Elle ignorait quelle heure il était. Elle ignorait tout ce qui se passait en dehors de cette chambre, depuis la dernière heure. Tout ce qui importait, pour elle, en ce moment, c’était Bolga qui, contre son dos, respirait lentement. Et elle synchronisait ses poumons avec les siens, instinctivement. Tifa frotte ses pieds contre ceux de la belle rousse, un bras sous son oreiller, l’autre main dans celle de sa partenaire. Radiant Garden pourrait disparaître dans les Ténèbres encore une fois et la belle brune n’aurait pas envie de bouger de ce lit.

« Beaucoup, beaucoup. »